Gezin
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Partners/kinderen:
1. N.N.
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Jehan de Thuret
- Geboren: Vóór 1418
- Huwelijk (1): N.N.
Algemene notities:
Générale#Sans aucun doute issu des seigneurs de THURET, famille de haute chevalerie en Auvergne, dont le château était une forteresse, castrum, édifiée en 1160 pour Ambroise Tardieu, mais qui semblait avoir existé à la fin du XI° siècle où il occupait une motte bien conservée au pied de la butte qui porte les vestiges d'un donjon roman du XIII° siècle selon Gabriel Fournier, motte castrale qui porte souvent le nom de château-vieux. La seigneurie de Thuret est située dans le Puy de Dôme, canton d'Aigueperse, arrondissement de Riom. Ancien domaine gallo-romain, puis très ancienne viguerie, le village de Thuret est situé au coeur de la Limagne entre Riom et Vichy, où la voie romaine bordait dit-on de riches "villas". L'on peut donc supposer qu'une de ces villas appartenait à un certain Turius au temps de l'occupation des romains, donnant par la suite à ces lieux le nom de Turiacum, qui devint en patois "Turé" et enfin "Thuret". Le nom de Thuret vient de Turiacum (de Turius - nom d'homme latin - avc suffixe - acum). Ce nom est cité Tudriac en 959, Tudriaco en 1077, Thuriacum en 1165 et 1283, Thuyriac en 1266, Turiacum en 1169, Tuirec en 1195 et 1220, Thuret puis Tuiriaci en 1226, Turiacus et Thuriacus (communauté de prêtres), Turet et Turres dans des actes aux XIV et XV° siècles. Parmi les premiers connus, Raymond de Thuret (de Tudriaco), chevalier, donna au chapitre cathédral de Clermont, en 1077 environ, l'église d'Aubiat, proche de Thuret. Plus tard, on trouve Hugues de Thuret qui y vivait en 1225-1228, puis Guillaume de Thuret en 1263 et Jean de Thuret et sa femme Béatrix en 1264, un autre Guillaume de Thuret en 1308 et encore un autre Guillaume de Thuret, damoiseau de Pont-du-Château... Puis la terre de Thuret passa dans la maison de Langeac, où dès le XV° siècle on trouve Pons III de Langeac, chevalier, 2ème fils de Jean 1er, dit Poncet ou Ponchot, seigneur de >Thuret et baron de Dallet, sans doute par son 1er mariage avant 1439 avec Alix de Mezel héritière de Dallet. La seigneurie de Thuret fut saisie sur Gabrielle de Langeac en 1628 et adjugée pour 66000 livres tournois à Antoine COIFFIER dit RUZE, chevalier, marquis d'Effiat, Maréchal de France. Celui-ci eut 3 fils et 2 filles, dont CINQ-MARS et le célèbre abbé d'Effiat. Une des filles épousa le Maréchal Duc de la Maille-Raye, cousin germain de Richelieu. Le fils aîné Martin eut un fils Antoine qui mourut sans enfant le 3 Juin 1719, et le marquisat passa chez les Mazarin (descendance féminine du Maréchal, c'est-à-dire les enfants du duc de la Maille-Raye, dont le fils aîné avait épousé H. Mancini, nièce de Mazarin, et était devenu duc de la Mailleraye de Mazarin). La même année 1719, le marquisat fut vendu au comte d'Evreux (un Latour d'Auvergne) qui le revendit l'année suivante 1720 à Joan (Jean) LAW, comte de Tancarville, etc, contrôleur général des Finances. Devenu seigneur de Thuret, Jean Law fut parrain de la grosse cloche de l'église paroissiale, bénie en 1720. Mais après sa fameuse banqueroute, le marquisat fut saisi par les créanciers, divisé et vendu par lots de 1728 à 1730. C'est ainsi que la baronnie de Thuret fut adjugée en 1728 à Pierre Ribault de la Chapelle, receveur des Tailles à Clermont, puis Trésorier de France, secrétaire du Roi en la Chancellerie près la Cour des Aides de Clmermont. Sa fille unique, Marie Jeanne Marguerite de la Chapelle, baronne de Thuret, issue de son mariage avec Jeanne de Caisnes, apporta ce fief par mariage à Jean-Baptiste Raymond de Rocquecave, écuyer, seigneur d'Haumières, baron d'Aurières (acquis en 1775 de la maison de Chabannes). En 1780, elle vendit les terres et baronnie de Thuret et Surat pour 293.000 livres à Alexandre Jean Baptiste Marie PETIT, baron de la Vignet. Les descendants de Jean-Baptiste Raymond de Rocquecave conservèrent pour nom patronymique celui de baron de THURET. En 1909, le château de Thuret appartenait à Mr. J. Berryat de Saint-Prix, célibataire, qui fut maire de Thuret et auteur de "La paroisse de Thuret avant la Révolution". L'actuel propriétaire du château de Thuret est Mr. Gardelle, commerçant à Riom, à qui l'on doit la restauration du château qui avait brûlé et était en ruines. Il entreprit de même la restauration partielle aux fins de conservation, du donjon du XIII° siècle. Cette lignée des Thuret de Rocquecave est actuellement éteinte en ses mâles, et la dernière portant le nom vient de s'éteindre à Saint-Pierre le Moutier,à quelques lieues de nos THURET de Champroux en Bourbonnais. Si l'origine de la famille se perd dans les brumes du Moyen-page, ce qui semble certain cependant, c'est qu'on ne peut dissocier ce nom patronymique d'avec celui du fief de Thuret en Auvergne, et donc force est de conclure que la famille en est issue. Cette famille, qualifiée de "haute chevalerie" devait être de bonne souche pour pouvoir occuper ce lieu important, comme en témoigne la présence du château féodal de Thuret. En ce qui concerne notre lignée de Thuret, ils semblent avoir quitté leur fief vers le XIV° siècle, fort vraissemblablement dans une monte d'armes qui ralia Charles d'Orléans lors de la guerre de Cent-ans, et plus tard Charles VII après la défaite de Verneuil qui rendait les Anglais pratiquement maîtres du Pays au nord de la Loire. Dans une de ces montes d'armes, citée en Picardie lle 8 Décembre 1418, se trouve justement un "Jehan Thuret", qui avec 14 autres écuyers est dans la Compagnie de Saint-Simon. Selon le comte Maxime de Sars, le plus lointain ancêtre Thuret de Picardie "est venu d'ailleurs...et Fulcian de Thuret, seigneur de Vaudenac, serait fils d'un Jehan Thuret qui vivait avant 1500". Les Thuret de la période pré-hollandaise portent "de gueules à trois mufles de Lion léopardé d'or 2,1".
Les armes gravées sur la pierre tombale de Jacques l'émigré, dans le choeur de l'église réformée de Weesp en Hollande, n'ont pas encore révélé leur origine, et sont vraissemblablement des "armes parlantes" : "tranché d'azur sur or, à la cotice de gueules bordée d'argent posée en bande, l'azur chargé d'un lion rampant d'or tenant dans sa dextre un sabre du même, l'or chargé d'une brebis d'argent couronnée de même surmontée d'une étoile à 6 raies d'argent"
On retrouve Jehan Thuret dans la revue de Louys de Saint-Simon, escuier, et de 14 autres escuiers de sa compagnie, reveuz à ...le 8ème jour de décembre 1418, ou encore parmi les gentilshommes de la maison du Roi où selon les années il est Grand Jehan de Turé, Jehan Thurré, ou encore Grand Jehan de Turé...voisinant côte à côte avec ces autres seigneurs de Thuret, en Auvergne, que sont devenus les Langeac, ainsi que Pierre, Bernard et Edouard de La Rivière sans doute parents de Catherine de La Rivière qui épousera son fils Fulcian.
Vermeldenswaardige gegevens:
• Beroep: Ecuyer (jonkheer).
Jehan trouwde met N.N. (N.N. werd geboren omstreeks 1425.)
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